Dunkirk (2017)

Réalisateur
Christopher Nolan
Acteurs
Fionn Whitehead, Barry Keoghan et Mark Rylance
Durée
1h46
Meta / Rotten
94 / 92
Note perso
5
Pays
United Kingdom, Netherlands, France et United States
Genres
Action, Drama, History, Thriller et War
Récompenses
Won 3 Oscars. 65 wins & 235 nominations total

Scénario : Allied soldiers from Belgium, the British Commonwealth and Empire, and France are surrounded by the German Army and evacuated during a fierce battle in World War II.

Au début de la Seconde Guerre Mondiale, seule l’armée de France résiste à l’avancée allemande tandis que l’Anglois fuit. Nous suivons un membre du Boys band One Direction qui se fait tirer dessus par des ninjas allemands formés au tir par les Stormtroopers. Il arrive sur une plage immaculée où les soldats anglais attendent, en rang et dans le calme, d’être évacués. Il voulait chier, et se retrouve à aider un mec à enterrer un cadavre qu’il a dépouillé de ses bottes. Ensemble ils essaient de transporter un blessé sur un brancard afin d’être évacués, mais arrivent trop tard. Cependant le navire est coulé par l’aviation allemande. Plus tard, ils embarquent sur un autre navire, lequel est également coulé, mais cette fois par un sous-marin. Ils se retrouvent à nouveau sur la plage. Ils suivent un groupe de soldats qui a eu une idée brillante : se cacher dans un navire échoué et espérer qu’il remontera avec la marée. Seulement des ninjas allemands tirent sur le navire « pour s’entrainer » alors que l’armée ennemie est à quelques pas, au moment où l’eau monte. Heureusement, aucune des balles ne blesse de soldat, ce qui leur évite de pousser des cris de douleur et donc d’être découverts. Par contre, étrangement, les allemands tirent dans la coque qui est déjà dans l’eau. Et les balles, malgré qu’elles aient été ralenties par l’eau, parviennent à percer la coquer, défiant toutes les lois de la physique. Le bateau, qui prend l’eau, ne parvient pas à flotter. Les soldats ont alors l’idée brillante de jeter dehors le soldat qui ne disait rien depuis le début, l’accusant d’être un espion, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit ; il finit par révéler être français et n’est pas jeté dehors. Par contre le bateau coule, et il se retrouve prisonnier à l’intérieur et meurt noyé. Les autres en réchappent, et rejoignent encore un autre navire. Celui-ci est coulé par un bombardement ; ils rejoignent donc un petit navire venu les secourir. Parallèlement à cela on suit l’histoire de pêcheurs anglais réquisitionnés par la Marine pour aller porter secours aux soldats à Dunkerque. L’opération des taxis de la Marne menée à l’anglaise. Un adolescent décide de les accompagner ; son ami plus âgé le prévient que c’est dangereux, lui signifiant par la même qu’il mourra très certainement au cours du voyage. Ils recueillent un officier échappé d’un navire, lequel est en état de choc et refuse de retourner à Dunkerque. Il essaie de prendre le contrôle du navire et blesse l’adolescent, qui souffre d’un traumatisme crânien. Ils récupèrent ensuite un pilote d’avion abattu par les allemands ; à noter qu’à ce moment ils sont absolument seuls, pas un autre navire à l’horizon. Ils arrivent ensuite à Dunkerque, où ils sont entourés par une importante flotte de petits navires, exactement comme à leur départ de l’Angleterre. Ils secourent les soldats présentés auparavant, et évitent les avions allemands. L’adolescent meurt, non sans avoir exprimé le souhait d’avoir un article parlant de lui dans le journal local, ce qui arrivera donc, le film respectant de son mieux la loi de Tchekhov. Un avion allemand est abattu et met le feu au gasoil répandu sur la mer par un navire coulé ; heureusement les héros l’évitent. Dans une autre histoire parallèle trois avions britanniques affrontent l’aviation allemande. Leur leader est abattu, et Tom Hardy prend le commandement. Son avion ne lui indique plus son niveau de carburant, lui garantissant qu’il finira par en manquer, Tchekhov oblige. L’autre avion est abattu, et son pilote est secouru par notre navire préféré. Tom Hardy abat un avion allemand qui met le feu au gasoil ; alors qu’il n’a plus de carburant il parvient encore à abattre un avion, avant de s’écraser derrière les lignes ennemies. Il brûle son avion avant d’être capturé. Sur la plage un général anglais décide d’aider le reste de l’armée française à évacuer, maintenant qu’il a pu sauver l’armée anglaise. Les autres sont de retour en Angleterre et sont soit ignorés, soit bien accueillis, alors qu’ils s’attendaient à être traités en lâches, comme il se devait. Un journal publie l’histoire de l’adolescent.

Poulalalala. En plus de toutes les saloperies que j’ai noté, il faut aussi voir que le film a un côté artistique pour faire plus prétentieux, ce qui se traduit essentiellement par des longueurs injustifiées, une certaine économie de dialogues, et quelques jolis plans en avion. Les trois histoires sont entremêlées. Au niveau historique, même si on ne voit rien de fondamentalement faux, il faut bien voir que les choses ne se sont pas vraiment passées comme décrit. Tout d’abord concernant l’évacuation en elle-même, elle s’est faite pour l’essentiel depuis le PORT de Dunkerque. Port que l’on ne voit pas une seule fois dans le film. Et s’il est vrai qu’une petite partie de l’évacuation s’est faite depuis la plage, celle-ci était loin d’être aussi immaculée que dans le film. Corps déchiquetés, trous dans le sable causés par les bombes, véhicules éventrés ? Rien de tout cela dans ce film, qui fait passer cette guerre pour des vacances au club med. Ensuite concernant les batailles aériennes j’ai été assez atterré. Les Stuka allemand n’utilisent pas une seule fois l’attaque en piqué pour laquelle ils sont célèbres. Ils sont très peu nombreux, à un moment où la Luftwaffe a mis à genoux ses ennemis. Et surtout, à chaque engagement Hardy abat avec facilité les avions allemands, le pire étant la dernière scène, où il abat un avion alors qu’il est en vol plané, n’ayant plus d’essence pour son moteur. Le manque de subtilité du film m’a également agacé. La bande son m’a fait rire à certains moments, ce qui n’est pas du tout une bonne chose, car je me moquais d’elle. Au final, pour un « chef d’œuvre » par l’un des « plus grands réalisateurs de notre époque », ce film est très, très décevant. Et vous savez ce qui est le pire dans tout ça ? C’est que le film est complètement passé à côté de ce qui aurait pu être l’une des meilleures histoires de guerre vues au cinéma : il ne décrit presque pas la résistance héroïque de l’armée française face aux allemands. On ne voit pas le moindre affrontement entre les deux ; on ne voit d’ailleurs pas le moindre allemand, ce qui est un parti prit des plus stupides. Grandiose gâchis. 10/20